Maïwenn : Pardonnez-moi (1)

PARDONNEZ-MOI

De MAIWENN

2006

PARDONNEZ-MOI est un film tourné en 2005 (en 17 jours et dans l’ordre chronologique des scènes) et sorti en salles le 22 novembre 2006. Maïwenn met en scène son propre scénario, elle en interprète le rôle principal et démarre  le tournage sur ses fonds propres avant de réussir à s’associer à une société de production.

C’est son premier long métrage après un court-métrage : I’m an actrice en 2004, où la fille de Maïwenn Shanna Besson, tient le rôle principal. 

Un One Woman Show l’a précédé, dont il est question dans le film, spectacle autobiographique et comique qu’elle a écrit seule : Le Pois chiche, One Maï Show, au Café de la Gare à Paris en 2001.

MAIWENN :

Maïwenn Le Besco est née le 17 avril 1976, aux Lilas en Seine saint Denis, d’une mère franco-algérienne et d’un père mi- breton, mi- vietnamien.

Elle est l’aînée des cinq  enfants de  Catherine Belkhodja [née d’un père algérien et d’une mère française], qui se présente comme actrice, journaliste (elle présente par exemple  l’émission Taxi, qui reçoit un 7 d’or) et éditrice, collaboratrice de Chris Marker pendant une trentaine d’années.

Sur les cinq enfants, trois sont de Patrick Le Besco : Maïwenn, née en 1976, Jowan né en 1981, [documentariste et chef-opérateur] ainsi qu’Isild Le Besco, actrice et réalisatrice, née en 1982. Une fille Léonor Graser, est née en 1984, du journaliste et écrivain Antoine Silber ; un fils Kolia Litscher, acteur également, est né en 1991 de Hans-Peter Litscher, metteur en scène atypique de films et d’expositions. 

Son père Patrick Le Besco a des origines bretonnes et vietnamiennes, il est musicien, se consacre à la langue bretonne et est accessoirement acteur [il joue le père de la photographe jouée par Maïwenn, dans Polisse]…

C’est un homme dur qui communique difficilement [il bégaie] et qui a la main leste. Quand il se sépare de la mère de ses enfants, il voit en son aînée (âgée de 8 ans) le portrait de son ex-femme… ce  qu’il ne lui pardonne pas. « Je ne garde pas grand souvenir de mon père, à part les taloches », déclare Maïwenn.

Après Les Lilas, Maïwenn emménage avec sa mère, son frère et sa sœur dans un trois-pièces à Belleville, dans le 20ème arrondissement de Paris. Sa mère sort constamment et aura deux autres enfants de deux pères différents. À l’époque, Maïwenn gère déjà tout comme une grande : les couches culottes, les biberons et les bains de ses frères et sœurs.  Dès  1991 du fait de ses mauvais rapports avec ses parents, elle décide de ne plus utiliser son nom de famille dans ses activités professionnelles et d’être créditée sous son seul prénom aux génériques des films : « C’est le nom de mon père, pas le mien. Je fais la distinction entre l’histoire dont j’ai hérité et celle que j’ai écrite toute seule, en faisant ce métier » dit-elle.

Selon Maïwenn, sa mère a décidé dès sa naissance de faire d’elle une « star » : Maïwenn fait donc ses débuts sur les planches à l’âge de trois ans et court les castings sur l’injonction de sa mère, elle déclare plus tard : « ma mère ne m’aimait qu’à travers un écran de cinéma ».

En 1981, elle apparaît pour la première fois à l’écran, à 5 ans, elle joue dans L’Année prochaine… Si tout va biende Jean-Loup Hubert. A 7 ans, elle joue le rôle d’Isabelle Adjani (Eliane) enfant dans L’Eté meurtrier de Jean Becker. Dans Lacenaire, sorti en 1990, elle interprète Hermine, aux côtés de Daniel Auteuil, un personnage qu’elle partage avec sa jeune sœur débutante, Isild Le Besco.

En février 1990, elle remporte le concours mannequin du magazine de mode pour adolescentes 20 Ans ; elle a alors treize ans.

Hervé Palud lui propose ensuite le rôle-titre de La Gamine, film sorti en 1992,  premier grand rôle d’une ado turbulente face à Johnny Hallyday.

En 1991, âgée de quinze ans, Maïwenn  fait la connaissance de Luc Besson lors de la cérémonie des Césars. Le couple se marie l’année suivante et, le 3 janvier 1993, Maïwenn donne naissance à leur fille Shanna.

Après le début de sa liaison avec Luc Besson, elle commence à refuser tous les rôles qu’on lui propose : « Je refusais d’être là où on m’attendait : une comédienne de quinze ans qui va faire le rôle principal du prochain Besson. C’était ma façon de lui dire : « Je t’aime pour ce que tu es, pas pour ce que tu peux m’apporter ». Et de clouer le bec à ma mère : « Regarde comme je suis différente de toi, j’aime cet homme mais je ne veux pas travailler avec lui alors que toi, tu n’attends que ça de moi ».

Elle arrête sa carrière durant plusieurs années et vit aux États-Unis, à Beverly Hills, reprend des études, intégrant notamment une école de mode. Elle tient un petit rôle (créditée sous le nom d’Ouin-Ouin) dans Léon, dont elle réalise le making-of, et interprète sous un épais maquillage le personnage de la Diva Plavalaguna dans Le Cinquième Élément. Elle ne tient cependant ce dernier rôle que pour remplacer l’actrice initialement prévue, qui s’était désistée en dernière minute.

En 1996, sur le tournage du Cinquième Élément, Luc Besson tombe sous le charme de Milla Jovovich et se sépare de Maïwenn peu après la sortie du film. Maïwenn sombre dans la dépression : « Je suis devenue boulimique. J’ai pris vingt-cinq kilos en quelques mois. Comme je sortais beaucoup, j’ai eu la tentation de sombrer dans la drogue ou l’alcool. » Revenue en France sans compte en banque ni numéro de sécurité sociale, elle reprend progressivement sa carrière d’actrice et suit des cours de théâtre.

Encouragée par sa professeure de théâtre Corine Blue [qui fut l’amante de Cyril Collard et l’accoucheuse des «Nuits fauves»] à réaliser, durant un cours, une improvisation sur sa mère et grâce à la psychanalyse qui lui a « sauvé la vie », dira-t- elle, elle se lance dans l’écriture d’un one-woman-show en grande partie autobiographique, Le Pois chiche, qu’elle interprète au Café de la Gare de 2001 à 2003 : « Ce qui a tout déclenché, c’est de commencer une analyse à 20 ans. J’ai ressenti le besoin de m’exprimer et d’écrire sur ma famille, de jouer ma mère, mon père… Et j’ai trouvé mon identité en montant ce spectacle où j’étais seule sur scène. L’énergie déployée venait du fait que je n’avais rien à perdre. »

Maïwenn dit de son analyste, « une femme extraordinaire » qu’elle a vue durant une dizaine d’années : « il ne se passe pas une journée sans que je pense à elle. Elle m’a sauvé la vie ».

« Elle a rétabli la justice en moi. Elle m’a montré ce qui est normal et ce qui ne l’est pas. Et elle m’a donné mon métier. C’était à une période où j’étais prise entre le désir très fort de faire mon spectacle et la culpabilité d’avoir envie de le faire. Un jour, elle m’a dit : « Faites ce spectacle. » Si elle ne s’était pas autorisée à sortir du cadre thérapeutique en me donnant cet ordre, je serais sans doute encore en train de tergiverser. Elle m’a aidée à devenir une résiliente et à faire de mes blessures des forces ».

Comme personne ne veut produire son spectacle, elle loue le Café de la Gare un lundi soir à 22 heures et invite tous ses amis et des producteurs. Le public est conquis. Le café-théâtre lui propose de venir jouer tous les lundis, puis tous les soirs.

Maïwenn parle de ce spectacle comme d’une « vraie naissance  dans ce métier, les gens commençant à la voir avec un vrai regard, avec du respect dans le regard, un peu comme si, dit-elle, tout à coup j’avais eu mes papiers d’identité ». Le spectacle, conçu en partie comme un règlement de comptes avec son passé et sa famille, autobiographique et acide, remporte un succès public et critique :

Extrait de LIBERATION du 10 avril 2002, article de Pascal NIVELLE :

« Une grande fille à grande bouche se débrouille comme une grande au Café de la Gare, dans le spectacle autobiographique et comique qu’elle a écrit toute seule. Elle est Maïwenn. Pas Le Besco, comme sa sœur Isild, l’actrice, ni Besson comme son ex-mari. Maïwenn. Qui fait son One Maï Show, psychanalyse en direct, avec parents écorchés vifs et grande lessive publique. Elle fait «du mal» et le sait : «C’est pour sauver ma peau. Ils payent et c’est normal, avec tout ce que je me suis pris dans la gueule.» La vie, dit-elle, lui a fait «zéro cadeau». Corinne Blue, qui lui a donné des cours de théâtre, dit qu’elle est «un animal étrange, doté d’un instinct féroce».

Pour commencer, elle a toujours été trop belle. Yeux marine, teint porcelaine, cheveux noirs. Adjani d’il y a vingt ans, avec sourire de réclame et silhouette de casting. Puis, elle a ce caractère «infernal, incontrôlable» décrit par une amie d’enfance : «Elle est comme un pur-sang arabe, on ne peut pas la tenir.» L’humour en plus, la fille devient phénomène. Dans la cuisine de son appartement du Marais, elle mime ses vingt ans, sa période «Boule de suif», les vingt kilos de trop au retour de Los Angeles : «Pour sortir d’un fauteuil, je devais mettre mes deux mains sous les fesses et lever fort.» C’est drôle. Elle explique : «J’ai remarqué que tout ce qui est assumé fait rire.» Sur scène, c’est tout ce qu’elle veut : «Faire rire les gens avec des choses pas drôles.»

Elle venait de quitter Luc Besson, Hollywood, sa piscine et ses amis les stars, pour revenir à Paris avec sa fille de 5 ans. «C’est superficiel et con, LA, comme leurs films. J’étais juste la femme de Besson, j’en pouvais plus.» Souvenir : «Le pire que j’ai fait dans la luxure, c’est le Concorde avec un bébé de six mois et une nounou. C’était la première fois que j’allais à New York et je ne savais pas où c’était, vu mes notions géographiques.» Dans sa culture générale comme dans sa personnalité, il y a des trous, des nids de poule. «Ça fait rire la galerie, mais moi je pars vite en couilles, il me manque des trucs, des repères.» Chez une psy parisienne, spécialiste de la boulimie, Maïwenn a dit «maman» et tout a coulé. Larmes, colère, rage de ne pas être soi, il a fallu retricoter l’histoire.

Belleville, au début. Un trois pièces plein d’enfants, elle est l’aînée de cinq. Une mère, des pères. La bohème toujours, la misère souvent. Son père, guitariste mi- vietnamien mi- breton, gardien de nuit sur les parkings, a décidé en partant de ne plus parler que le breton. Maïwenn (Marie-Blanche) lui doit son prénom et de râler en breton. De sa mère kabyle et fille de harki, elle tient la recette de la chorba, et de ne jamais camper chez les vaincus. Catherine était actrice, ou plutôt voulait être une actrice. Comme Adjani, sœur d’Algérie. Elle aurait tout reporté sur son aînée. L’histoire est dans le show.

Maïwenn campe le père autiste, la mère hystérique, et l’enfant au milieu, bestiole de casting, baby doll de Belleville. «Je n’ai même pas tout dit, les vrais moments graves je les ai gardés pour moi», assure-t-elle. La mère qui fait l’amour et accouche devant ses enfants, qui part trois semaines sans donner de nouvelles, laissant la maison et la nichée à Maïwenn, ne seraient pas que littérature. Ni le père bretonnant, qui veut faire de sa grande perche une championne de saut en hauteur : «Je suis sa tête de Turc, je n’ai jamais vu dans ses yeux la moindre affection. Il me disait que je lui rappelais sa femme.» Myriam Bru, agent artistique, raconte : «Tout est vrai malheureusement. Sa mère n’avait pas fait de carrière et voulait à tout prix qu’elle soit actrice. A 3 ans, elle la traînait dans tous les castings. Après, Maïwenn y allait toute seule, un gosse dans chaque main, un autre dans le dos. C’était démentiel, extrêmement touchant, elle était leur maman. J’ai refusé d’être son agent. Je sentais trop le désir de la mère et pas assez celui de l’enfant.» Maïwenn débute à 3 ans, dans l’Année prochaine si tout va bien, de Jean-Louis Hubert. A cinq, elle apparaît au théâtre dans Hippolyte d’Antoine Vitez. A sept, elle est l’Adjani enfant de l’Eté meurtrier. A douze, elle danse tous les soirs aux Bains Douche, Lolita de sa mère. A quatorze, elle fugue, part «en couilles». Elle ne veut pas être une actrice, joue la Gamine avec Johnny en s’«en foutant». Elle est, dit-elle, «comme un enfant gaucher qu’on fait tout pour mettre droitier même si sa main droite fait des appels de phare». «Elle voulait, se souvient Myriam Bru, ouvrir un orphelinat pour les enfants malheureux.» L’école est finie depuis trois ans : «A onze ans, on a voulu me faire redoubler. Ma mère est devenue hystérique et m’a inscrite aux cours par correspondance. Je n’ai jamais fait un seul devoir.» D’où les jolis petits mots qu’elle invente et les gros qui se bousculent, dans l’ignorance de toute manière, bonne ou mauvaise.

Sur scène, Maïwenn-sa mère met un Tampax, prend son pied, vend sa fille aux agents de casting les plus louches. «Il paraît que c’est vulgaire», dit l’auteur. Elle dit comprendre un mot sur trois aux informations et ne pas savoir lire un journal : «Trop compliqué.» Mais elle baragouine en breton et en arabe, monte à cheval, s’y connaît en musique, toutes les musiques, de Madonna son idole à l’Africain Lokua Kanza : «Ça me bouleverse les émotions.» Elle danse tous les jours, un autre fantasme de sa mère qui l’avait présentée au concours de l’Opéra de Paris quand elle ne savait pas tenir sur des pointes. Le soir après le spectacle, elle fait la fête chez Castel, avec la bande de Beigbeder : «Pour danser et parler avec des gens que je ne reverrai jamais.» Elle ajoute : «J’adore. Avec Luc je ne sortais jamais. Quand on est maqué, on sort plus.»

Besson, elle l’a croisé avec Anne Parillaud dans les toilettes du Fouquet’s, un soir de césars. Deux ans après, elle vivait avec lui à Los Angeles et leur fille Shana. Mère à seize ans, «une évidence» après Belleville : «J’ai toujours eu des couches dans mon sac. J’ai adoré l’accouchement, l’allaitement, c’est mon côté kabyle.» Un film en cinq ans, le Cinquième Elément, où elle jouait la Diva bleue. Ça ne lui a pas plu. «Etre femme de réalisateur, c’est quand même très con.» Puis retour à la case Paris. Kilos, psy, cours de théâtre, étincelle. Corinne Blue, un jour, lui demande de jouer sa mère : «Là, tout le monde est apparu d’un coup, père, mère, frères, sœurs. Cela a été une délivrance. Et ajoute : Presque aussitôt après, elle s’est mise à écrire.» Son territoire jalonné, Maïwenn existait, cessait d’être le fantasme de sa mère et la créature d’un homme. Elle a monté son spectacle toute seule, se brouillant avec ceux qui s’effrayaient d’une transposition aussi brutale, du règlement de comptes public, du probable voyeurisme : «Ils ont eu de la merde devant les yeux pendant quinze ans, je les emmerde.» One Maï Show fait le plein tous les soirs. Maïwenn est passée chez Drucker et Ardisson. Ses parents, qu’elle cache des regards médiatiques, sont venus voir leur double sur scène. La mère aurait trouvé le spectacle vulgaire et le père, trop long. Le show peut continuer.« 

Maïwenn se marie en décembre 2002 (soit sept mois après leur rencontre) avec l’homme d’affaires Jean-Yves Le Fur, avec qui elle a un enfant, Diego, né en juillet 2003. Le couple se séparera en 2004.

Maïwenn fait son retour au cinéma en 2003 en incarnant, en compagnie de Cécile de France, l’une des héroïnes du film d’horreur très remarqué Haute tension d’Alexandre Aja. Séduit par sa forte personnalité, Claude Lelouch lui confie un des rôles principaux de sa fresque sur Les Parisiens (et de sa suite, Le Courage d’aimer).

Le succès de la pièce, jouée au Café de la Gare, lui a donné suffi­sam­ment confiance (ainsi que des fonds), pour écrire d’un jet la version cinéma : Pardon­nez-moi (2006) ; le film coup de poing, est deux fois nommé aux César, dans les caté­go­ries « meilleur premier film » et « espoir fémi­nin ».

Son second film, Le Bal des Actrices (2009), faux documentaire, aux allures de comédie musicale, sur la face cachée des actrices, réflexion drôle et décalée sur les comédiennes et les images qu’elles véhiculent, est lui aussi reconnu par les critiques.

Engagé tout d’abord pour composer une chanson à l’attention de Charlotte Rampling, Joey Starr se voit finalement confier le rôle du compagnon de Maïwenn:  son rôle de papa-poule, contrastant avec son image de rebelle, lui vaut une nomination au César du meilleur acteur dans un second rôle en 2010. Le film est remarqué par la critique et reçoit le prix Henri-Langlois 2009 de la « révélation », tout en rencontrant le succès auprès du grand public avec 200 000 entrées avant la deuxième semaine, avec 116 copies. Maïwenn et Joey Starr, couple à l’origine purement fictif, entament par ailleurs une véritable histoire d’amour. Ils se séparent quelques temps après la fin du tour­nage de Polisse en 2011.

C’est avec  ce troi­sième film, Polisse qu’elle réalise, scénarise et interprète, que Maïwenn connaît fina­le­ment la consé­cra­tion : Prix du Jury du festi­val de Cannes 2011, trois César et un certain nombre d’autres distinc­tions. A mi-chemin entre le documentaire et la fiction, ce film raconte, d’une manière très réaliste, le quotidien d’une Brigade de Protection des Mineurs : Viol, inceste, pédophilie, maltraitances ;  aux violences subies par les enfants font écho les vies malmenées de ces policiers, évidemment pas arrivés là par hasard.

Quatre ans plus tard (2015), la cinéaste présente en compétition à Cannes son quatrième long métrage, Mon Roi, porté par Vincent Cassel et Emmanuelle Bercot [qui reçoit le prix d’interprétation féminine du Festival de Cannes], histoire d’amour tumultueuse entre deux personnages qui s’aiment et se déchirent, là encore autofiction puisqu’inspiré par sa relation toxique avec Jean-Yves Le Fur.

Plus récemment, elle a tourné en tant qu’actrice :

En 2017 : Le Prix du succès de Teddy Lussi-Modeste où elle joue le rôle de Linda, la compagne d’un humoriste célèbre, joué par Tahar Rahim, aux prises avec sa famille-boulet.

En 2019 : All Inclusive comédie de Fabien Onteniente, 

et Sœurs de Yamina Benguigui avec Isabelle Adjani et Rachida Brakni [où trois sœurs se déchirent lorsque l’une d’elles décide de raconter au théâtre la vie de leur père mourant].

En ce qui concerne ses projets en tant que réalisatrice,  Maïwenn disait vouloir adapter Chanson douce, le roman de Leïla Slimani, Prix Goncourt 2016, finalement réalisé par Lucie Borleteau, et sorti cette année. Elle écrirait actuellement La favorite, l’histoire de Jeanne Du Barry, « Comtesse du Barry », dernier amour de Louis XV. La compagne royale fut guillotinée à l’âge de 50 ans, 19 ans après le décès du Roi. Ce sera le premier film historique de la cinéaste, qui a trouvé dans cette histoire un écho à la sienne: «  Ça traite du complexe d’infériorité, de l’envie d’être à tout prix intelligente, cultivée et bourgeoise. Des sujets qui me parlent ! » Dit-elle.

A la question « vous avez un complexe social ? », elle répond : « Plutôt un complexe d’infériorité intellectuelle. La sensation que, peu importe ce que j’apprends, je ne serai jamais à la hauteur… Ça vient des études que j’ai arrêtées trop jeune et de parents qui m’ont rabâché que je n’avais pas de cerveau. Je me rattrape, je lis, je suis curieuse de l’histoire et de mon passé. »

Publié par Psy-Troyes

Psychologue, psychothérapeute, psychanalyste

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